Le malade, au cœur de la rééducation respiratoire…

19 février 2001

Toute réhabilitation respiratoire passe d’abord par l’éducation du malade. Il est en effet indispensable de l’amener à reprendre une activité physique suffisante. Elle seule garantit une amélioration respiratoire fonctionnelle et, par conséquent, une amélioration de la qualité de vie.

Si les spécialistes de la Société de Pneumologie de Langue française consacrent une part importante de leurs travaux à cet aspect du traitement des insuffisants respiratoires chroniques, c’est parce qu’il est essentiel. Et que ces malades sont chaque année plus nombreux…

Regroupées sous le nom générique – mais quasiment imprononçable… – de broncho-pneumopathies chroniques obstructives ou BPCO, les maladies respiratoires chroniques sont gravement invalidantes. Leurs victimes deviennent étroitement dépendantes d’appareils de ventilation assistée et, trop souvent, elles perdent le sens du combat.

Or il y a consensus autour du fait que l’adhésion du malade à la démarche thérapeutique est capitale. Le patient doit devenir un acteur de son traitement. Il lui faut donc toutes les informations nécessaires à cette prise en charge autonome. Tous les moyens sont bons pour cela, et la récente ouverture du site de la Société de pneumologie de langue française sur le www.splf.org pourrait bien contribuer à restaurer le feu sacré…

  • Source : Réunion de la Société internationale de Neuropsychologie, 14 février 2001

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