Le maquillage permanent : un tatouage comme les autres ?

23 juin 2011

Soumis à la même règlementation que les tatouages « classiques », le maquillage permanent est cependant, un cas à part. S’il s’agit bien en effet d’injecter des colorants sous la peau – comme pour n’importe quel tatouage – le maquillage permanent est réalisé sur le visage. Et donc sur des zones particulièrement sensibles.

Ombre à paupières, eyeliner, rouge à lèvres et même des taches de rousseur… tout maquillage peut être réalisé sous une forme permanente. Il suffit pour cela de se faire tatouer le colorant souhaité. Du bleu ou du vert sur la paupière, du brun ou du rouge sur la bouche ou encore du beige sur les joues … On évite ainsi « les contraintes quotidiennes du maquillage, et (ces techniques) s’adressent aux femmes qui souhaitent gagner du temps ou détestent le maquillage qui coule ou se défait », indique le site Internet du Syndicat national de Médecine Plastique (SNMP).

Une simple question d’esthétique, donc ? Pas toujours. « Certains patients souhaitent compenser la perte de cils et de sourcils après une chimiothérapie, par exemple. Nous leur recommandons alors des professionnels du tatouage », insiste le Dr Nawel Amar, ophtalmologiste à Paris.

Quels sont les risques ? « Le principal souci est que les pigments peuvent changer de couleur et devenir grisâtres avec le temps », ajoute-t-elle. Pourtant, le SNMP assure que « les nouveaux pigments minéraux sont moins liquides et beaucoup plus concentrés en couleur. On obtient donc une meilleure tenue dans la peau ». En outre, « certaines personnes ont des cicatrisations difficiles ». Pour autant, le plus grand risque réside dans la possibilité d’une infection. En effet, l’effraction cutanée effectuée pour réaliser le tatouage n’est pas un acte anodin.. C’est pourquoi un décret encadre à présent la formation des tatoueurs et esthéticiennes pratiquant le maquillage permanent.

Est-il possible de l’ôter ? « La correction au laser est difficile. Mieux vaut donc faire appel à ces techniques avec modération », reconnaît le Dr Amar.

  • Source : Interview du Dr Nawel Amar, ophtalmologiste et oculoplasticienne à Paris, 16 juin 2011 ; site Internet du Syndicat national de Médecine Plastique, 20 juin 2011

Destination Santé
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