











Trois chercheurs de lINSERM, Michel Duyme, Anne-Marie Dumaret et Stanislaw Tomkiewicz, ont montré pour la première fois quil est possible daméliorer le quotient intellectuel (QI) denfants adoptés. Dans un travail publié par lAcadémie nationale des Sciences américaine , ces chercheurs de luniversité Jussieu à Paris, rendent compte du suivi de 65 familles dont un enfant a été adopté entre 4 et 6 ans avec un QI inférieur à 85. Cest une valeur faible puisque la moyenne dans cette tranche dâge est de 100. Entre 5 et 10 ans après leur adoption, la mesure du QI « a montré un rebondissement chez une grande majorité » de ces enfants. Fait remarquable, cette amélioration est étroitement corrélée au niveau détudes et au niveau professionnel des parents dadoption. Le gain observé a été de 19 points dans les milieux les plus favorisés, mais de 8 points seulement dans les familles aux revenus les plus bas. Ainsi tout nest-il pas joué pour un enfant confronté à la violence, à la négligence ou à la maltraitance. Il faudrait maintenant quune autre étude analyse lévolution des enfants adoptés selon lamour dispensé
Source : Proceedings of the National Academy of Sciences, vol 96, n°15, pp. 8790-8794
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.