Le milieu de vie a une réelle influence sur le QI

10 septembre 1999

Trois chercheurs de l’INSERM, Michel Duyme, Anne-Marie Dumaret et Stanislaw Tomkiewicz, ont montré pour la première fois qu’il est possible d’améliorer le quotient intellectuel (QI) d’enfants adoptés. Dans un travail publié par l’Académie nationale des Sciences américaine , ces chercheurs de l’université Jussieu à Paris, rendent compte du suivi de 65 familles dont un enfant a été adopté entre 4 et 6 ans avec un QI inférieur à 85. C’est une valeur faible puisque la moyenne dans cette tranche d’âge est de 100. Entre 5 et 10 ans après leur adoption, la mesure du QI « a montré un rebondissement chez une grande majorité » de ces enfants. Fait remarquable, cette amélioration est étroitement corrélée au niveau d’études et au niveau professionnel des parents d’adoption. Le gain observé a été de 19 points dans les milieux les plus favorisés, mais de 8 points seulement dans les familles aux revenus les plus bas. Ainsi tout n’est-il pas joué pour un enfant confronté à la violence, à la négligence ou à la maltraitance. Il faudrait maintenant qu’une autre étude analyse l’évolution des enfants adoptés selon l’amour dispensé…

  • Source : Proceedings of the National Academy of Sciences, vol 96, n°15, pp. 8790-8794

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