Le poisson cru de plus en plus sûr

24 janvier 2007

Anisakis simplex, une larve qui parasite certains poissons, peut s’avérer redoutable pour le consommateur. Bonne nouvelle toutefois, le nombre de cas d’anisakidose en France a été divisé par quatre entre 1992 et 2005.

Selon l’Académie nationale de Médecine, cette diminution s’expliquerait « par la mise en oeuvre de mesures préventives ». La plus efficace consiste à congeler le poisson avant de le consommer cru, pendant 7 jours à -20°C ou 15 heures à -35°C.

Amateurs de poissons crus, prenez ce conseil au sérieux. Car quelques heures après avoir absorbé anisakis simplex, vous risquez de ressentir de violentes douleurs gastriques, parfois assorties de manifestations allergiques. Dans un cas sur cinq en effet, s’y ajoute une urticaire.

La littérature scientifique fait également état de plusieurs cas de choc anaphylactique, des accidents graves et parfois mortels. Prudence donc avec le hareng, le colin, le lieu noir et la morue. Ces poissons sont les plus parasités lorsqu’ils sont consommés crus. Mais tous les pélagiques – saumon, thon, espadon notamment – sont également concernés.

  • Source : Académie nationale de Médecine, 23 janvier 2007

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