Le printemps approche : protégez-le des parasites !

25 mars 2011

Avec l’arrivée des beaux jours, les puces et les tiques reviennent à la vie et prolifèrent de plus belle ! Or ces parasites constituent une véritable plaie pour nos animaux de compagnie… et pour nous-mêmes. Pensez donc ‘prévention’ et … restez attentifs.

Les puces sont des insectes sauteurs pouvant mesurer de 1 à 3 millimètres de long et de 1 à 2 millimètres de large. Elles sont par conséquent, difficiles à repérer. Si toutefois votre animal en héberge, vous vous rendrez vite compte ! En effet, il se grattera frénétiquement, parfois jusqu’au sang et au point de s’arracher les poils de l’échine par exemple…

Autre moyen de s’assurer qu’il s’agit bien de puces : passez un peigne sur son dos. Si vous ramassez de petits points noirs, qui virent au rouge sous l’eau, il s’agit d’excréments de puces. Si rien n’est fait pour l’en débarrasser, votre animal risque de se gratter tellement qu’il s’occasionnera des plaies purulentes. Au point de nécessiter le recours au vétérinaire.

Pour prévenir l’invasion, traitez régulièrement votre logement tout au long l’année, mais aussi votre jardin, et bien-sûr, votre animal. Objectif : tuer les parasites adultes pour les empêcher de piquer, et anéantir les larves et les œufs. Le printemps et l’été étant particulièrement propices à la prolifération de ces parasites, n’hésitez pas à traiter plus souvent encore à ces périodes de l’année.

D’abord, passez quotidiennement l’aspirateur dans les endroits réservés à votre animal. Et lavez son panier au moins une fois par semaine:
– A l’intérieur, traitez avec un aérosol contenant des insecticides spécifiques. Vous pouvez également opter pour la poudre de borate qui élimine les puces en les déshydratant. Demandez conseil à votre vétérinaire ;

– Pour votre jardin, choisissez un aérosol insecticide convenant à l’extérieur. En effet, le produit doit rester efficace même en cas de pluie ;

– Votre animal enfin, doit lui aussi être traité. Il existe de nombreux colliers imprégnés, que vous changerez à intervalles réguliers. Vous pouvez également lui appliquer un insecticide sur le dos, là où sa langue ne peut atteindre. Là encore, interrogez votre vétérinaire pour adapter le produit à votre animal.

Les tiques pour leur part, présentent des risques importants pour la santé de votre chien… mais aussi parfois, pour la vôtre. Elles prolifèrent dans les forêts mais aussi dans les parcs et jardins. Les citadins ne sont donc pas à l’abri.

Les tiques s’accrochent aux couches supérieures de l’épiderme et se gorgent de sang. Elles peuvent transmettre la piroplasmose et la maladie de Lyme. Cette dernière d’ailleurs, affecte autant les humains que lesanimaux .

Pour protéger votre animal, vous pouvez là encore lui faire porter un collier imprégné d’un insecticide spécifique contre les tiques. Mais pour être plus efficace encore, appliquez-lui une fois par mois, un antiparasitaire adapté tout le long de la colonne vertébrale.

Pour que le produit agisse au mieux, prenez soin de soulever les poils pour déposer le liquide à même la peau. Commencez à la naissance de la queue, puis remontez le long du dos jusqu’à la nuque.

Quel que soit le produit utilisé, il se peut que votre chien attrape une tique lors d’une promenade dans la nature. Il est donc fortement conseillé de l’examiner attentivement à votre retour.

Si vous sentez une petite boule sous vos doigts, vérifiez qu’il ne s’agit pas d’une tique gorgée de sang. Dans ce cas, agissez sans attendre à l’aide d’une pince spéciale tique : un tire-tique. Tournez doucement l’acarien sur lui-même, puis tirez pour l’extirper entièrement. Vous éviterez ainsi de laisser sa tête – et ses mandibules – sous la peau. Cet oubli peut provoquer un abcès ou un kyste. Ensuite, désinfectez le site de la morsure pour éviter le développement d’une infection.

  • Source : Un chien pour les nuls, de Gina Spadafori et Catherine Collignon, First Editions, 300 pages, 11,90 euros ; 30 millions d’amis, 24 mars 2011

Aller à la barre d’outils