











Un sport d’endurance par exemple impose à notre organisme un ravitaillement important en glucides et en eau… ce qui est impossible lors d’un jeûne. Les risques d’une hypoglycémie et de déshydratation sont alors majeurs.
Le Dr Gilles Urbejtel (Mantes la Ville) n’y va donc pas par quatre chemins : « Comme c’est le cas pour une activité professionnelle en extérieur, il convient autant que possible d’éviter la pratique du sport lorsque l’on jeûne et qu’il fait chaud ».
« Boire abondamment avant l’aube et le soir est indispensable, mais n’est pas forcément suffisant » confirme l’Institut Régional de Biologie et de Médecine du Sport (IRBMS) en Nord – Pas-de-Calais. « La régulation de la diurèse ne permet pas en effet de « stocker » des réserves d’eau pour anticiper l’abstinence de boissons, l’excès étant éliminé par les urines ».
Le jeûne va donc être particulièrement éprouvant pour la santé du sportif et peu propice à la performance. Sans oublier le risque accru de blessures tendineuses et musculaires. Les solutions ? Pratiquer une activité physique une à deux heures après la rupture du jeûne avec toutefois le désagrément d’empiéter sur le temps de sommeil. Ou encore rattraper à un autre moment de l’année, les jours non-jeûnés durant le Ramadan, comme le Coran en donne la possibilité. Vous êtes concerné ? N’hésitez pas à solliciter un avis médical.
Source : Interview du Dr Gilles Urbejtel, 9 août 2010 – www.irbms.com
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