











A Paris et Clermont-Ferrand, c’est sur des souris qu’ont travaillé les équipes du Centre de recherche de l’institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/UPMC/Inserm) et de l’Unité de nutrition humaine (INRA/Université Clermont1). Un groupe de souris gestantes a été nourri jusqu’au sevrage des petits, avec un régime comportant 22% de protéines. Un autre groupe de rongeurs pour sa part, a reçu un régime appauvri en protéine (10% seulement). Résultat : le poids de naissance des souriceaux nés du second groupe a été plus faible, et ils ont été affectés de troubles métaboliques.
Selon les auteurs, la carence en protéines altère l’expression du gène de la leptine, sans pour autant modifier l’ADN en lui-même. La leptine, régulant les réserves de graisses et la satiété, est « cruciale pour l’équilibre énergétique ».
Les résultats de ces travaux « pourraient avoir à long terme, des impacts sur la prévention des maladies métaboliques ou les soins aux prématurés », espèrent les chercheurs.
Source : CNRS, 21 juin 2011
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