Le rein aussi peut faire un infarctus

12 janvier 2015

Rare et méconnu, l’infarctus rénal peut conduire à la mort du rein s’il n’est pas pris en charge à temps. Il est donc essentiel de connaître ses symptômes.

L’infarctus correspond à la destruction partielle ou totale d’un organe suite à l’obstruction d’une artère qui l’alimente en sang et donc en oxygène. Le cœur, le cerveau, les poumons, l’intestin grêle et les reins peuvent être concernés par cette pathologie. En cause ? L’obstruction de l’artère par un caillot, un traumatisme, un anévrisme

Dans le cas du rein, les symptômes de l’infarctus peuvent être très variés. Le plus caractéristique reste une douleur brutale, semblable à un coup de poignard, au niveau du flanc ou de l’abdomen. Cette douleur peut d’ailleurs faire penser à une colique néphrétique. Elle est parfois associée à de la fièvre, des nausées, des vomissements et une hypertension artérielle. Chez des patients présentant des risques thromboemboliques, ces signes nécessitent de consulter en urgence.

Un scanner abdomino-pelvien injecté permet généralement de confirmer le diagnostic. Il peut être complété par une artériographie rénale ou un angioscanner. En cas d’atteinte d’un rein, le traitement  repose sur la prise d’antiagrégants plaquettaires. En cas d’atteinte des deux reins, la priorité est généralement donnée à la chirurgie.

A noter : à l’instar des maladies cardiovasculaires, la prévention de l’infarctus rénal passe par la limitation de facteurs de risque connus tels que le tabagisme, l’excès de poids, la sédentarité…

  • Source : Site de l’Association française d’urologie et de la Revue médicale suisse, consultés le 9 janvier 2015

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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