Mobilisation européenne contre les anévrismes

07 août 2008

Avec une population vieillissante, la fréquence des anévrismes ne cesse de croître en Europe. D’ici 20 ans par exemple, pratiquement 20% des Européens auront plus de 65 ans et 1% seront porteurs d’un anévrisme aortique.

Afin d’anticiper ce phénomène inéluctable, l’INSERM en association avec d’autres centres de recherche, lance le projet « Fighting Aneurismal Disease ». Au total, plus de 11 millions d’euros seront investis au cours des quatre prochaines années. Le consortium regroupe 15 partenaires issus de nombreuses disciplines médicales, et trois industriels.

Rappelons que l’anévrisme se caractérise par la dilatation localisée d’une artère, ou par la perte de parallélisme des parois artérielles. Sans traitement, cette dégradation de la paroi mène irrémédiablement à la rupture artérielle et dans 80% des cas, au décès du malade. Chez l’homme, les trois localisations de l’anévrisme sont l’aorte abdominale, l’aorte thoracique et les artères cérébrales.

Aujourd’hui, le stade auquel l’anévrisme est diagnostiqué ne permet qu’un traitement chirurgical. Et les facteurs de risque spécifiques ne sont pas connus. En rassemblant des compétences européennes, le projet de l’INSERM vise à développer de nouvelles applications diagnostiques et thérapeutiques. Les chercheurs espèrent ainsi ralentir ou bloquer le processus avant le stade chirurgical. Les premiers résultats des travaux seront connus fin 2009.

  • Source : INSERM, 10 juillet 2008

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