Le rein, cet organe méconnu des Français

08 mars 2023

A la veille de la journée mondiale du rein, organe clé de la régulation et de l’épuration de notre organisme, un sondage fait le point sur les connaissances des Français en la matière. Résultat : elles sont largement perfectibles.

C’est un sondage Ipsos mené pour le groupe pharmaceutique AstraZeneca* qui l’affirme : le niveau de connaissance des Français concernant le rein est « préoccupant ». Ainsi, 48% des 4 000 personnes interrogées en ligne début février pensent que le rein n’est pas essentiel au fonctionnement du corps humain.

Or, le rôle de cette paire d’organes est crucial. Situé en dessous et en arrière du foie pour le rein droit, et en dessous et en arrière de la rate pour le rein gauche, « ils éliminent les déchets qui proviennent du fonctionnement de l’organisme et maintiennent l’équilibre chimique du sang. Si les reins ne fonctionnent plus, ces déchets s’accumulent dans le sang et deviennent toxiques », rappelle le CHU de Poitiers.

Lorsqu’ils fonctionnent normalement, les reins permettent au sang « propre » de circuler à nouveau dans le corps. Les « déchets » sont eux drainés dans la vessie qui excrète l’urine. Mais ce n’est pas tout : les reins servent également à réguler la tension artérielle, stimuler la production de globules rouges et réguler l’absorption du calcium.

Dépistage précoce

Autre enseignement de l’enquête : 36% des personnes interrogées considèrent que les problèmes rénaux n’ont pas de conséquences très graves pour la santé. Et seuls 13% d’entre eux ont déjà entendu parler de la maladie rénale chronique, qui concerne pourtant en France une personne sur dix. Une maladie qui évolue à bas bruit et qui est souvent découverte de manière fortuite, à l’occasion d’un bilan sanguin.

Les facteurs de risque de développer cette maladie – diabète, hypertension artérielle, obésité – sont eux aussi largement ignorés : 78% des personnes interrogées disent ne pas les connaître. Et c’est aussi le cas de ses conséquences potentiellement graves (complications cardiovasculaires, traitement par dialyse, nécessité d’une greffe, décès).

D’où l’urgence d’un dépistage précoce de la maladie rénale chronique chez les personnes à risque, plaident AstraZeneca et ses partenaires, associations de patients et sociétés savantes. Celui-ci est très facile à mettre en œuvre : une mesure de la pression artérielle, une analyse d’urine pour mesurer le niveau d’albumine et une prise de sang pour mesurer le taux de créatinine.

* En partenariat avec les associations de patients Alliance du cœur, le Collectif National des Associations d’Obèses (CNAO) et France Rein

  • Source : Ipsos – Le rein, l’organe oublié – Une enquête sur les connaissances des Français sur le rein et la maladie rénal chronique - CHU de Poitiers - Mars 2023

  • Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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