Le repas de Noël est-il forcément calorique ?

22 décembre 2021

Les fêtes de fin d’année riment bien souvent avec excès culinaires. Il est vrai que les plats servis le soir de Noël font la part belle aux calories. Mais certains de ces aliments, consommés raisonnablement offrent aussi quelques bienfaits. Petit tour de table.

En 2018, une étude britannique montrait que, rien que le jour de Noël, un individu peut consommer jusqu’à 6 000 calories, soit trois fois l’apport journalier recommandé. La faute à une consommation pantagruélique d’aliments réputés caloriques qui, s’ils sont dégustés avec parcimonie, ne sont pas si mauvais.

Le foie gras

Bien entendu, dans « foie gras », il y a « gras ». Rien que son nom est une promesse de voir le pèse-personne s’affoler. En effet, il ne renferme pas moins de 450 calories aux 100g. Ce qui en fait l’aliment le plus riche des fêtes, qui peut parfois gâter la digestion. Point positif néanmoins, il est riche en vitamine B9, qui aide notamment au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire. Le soir de Noël donc, rien ne vous empêche d’en déguster raisonnablement.

Un conseil, pour l’accompagner, préférez un pain complet ou de seigle, riches en fibres et moins caloriques que leurs compères aux noix ou aux fruits secs.

Le saumon

C’est « Le » poisson gras par excellence. Pour 100g, comptez 265 cal. Mais cette richesse lipidique tient à sa teneur en acides gras polyinsaturés, les célèbres omega 3. Ces acides gras essentiels protègent le système cardiovasculaire. Ce poisson apporte également de la vitamine D, nécessaire à la consolidation des os. Consommé de façon raisonnable, il a tout de l’aliment santé. Pour qu’il le reste, un conseil, au moment de la dégustation, évitez la crème pour l’accompagner.

Le chapon

Voilà une volaille assez calorique. C’est cette richesse lipidique qui apporte toute la tendresse à sa chair. Si vous deviez choisir, tournez-vous plutôt vers la dinde, plus affûtée et donc un peu moins riche. Mais elle a tendance à davantage sécher à la cuisson… ce qui peut conduire à saucer davantage. Adaptez également votre farce en remplaçant la chair à saucisse par un petit suisse (qui donnera encore plus d’onctuosité à la viande) et des herbes. Et si vous surveillez votre ligne, ne mangez pas la peau, souvent bien trop grasse.

Les bûches

Dans de nombreuses familles, c’est l’incontournable dessert. La version pâtissière est une bombe… calorique. Entre le sucre et la crème, elle avoisine les 350cal pour 100g. La version glacée est plus « légère » mais est souvent très (trop) sucrée et compte tout de même 275 cal. Un conseil donc, ne savourez qu’une seule part.

L’alcool

Les fêtes font la part belle aux alcools, qui rappelons-le regorgent de sucres. Un verre de vin (qu’il soit blanc ou rouge), c’est 100 cal ! Et entre l’apéritif et le digestif, plusieurs verres seront vidés. Par ailleurs, une bière, c’est 178 cal, un pastis, 130 cal et un whisky, carrément 380 cal ! Sur la boisson, la modération s’impose donc. Une mention spéciale pour le champagne brut tout de même avec un peu plus de 70 cal pour une flûte (c’est mieux que la version douce, plus sucrée).

  • Source : https://www.infocalories.fr/

  • Ecrit par : Vincent roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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