Le romarin ? En cuisine… et dans la pharmacie
29 décembre 2010
Rosée des mers, herbe aux couronnes, bouquet de la Vierge… Toutes ces appellations désignent une seule et même plante : le romarin. Le sentir est en soi, une invitation au voyage. Pagnol, les garrigues, le chant des cigales, c’est du Sud en branches mais aussi… dans l’assiette. Et surtout, c’est de la santé à l’état pur…
Il y a plus de 2 000 ans, Rosmarinus officinalis – c’est son nom en latin botanique – était considéré comme devant sa couleur à la Vierge Marie. Blanc à l’origine, le romarin aurait en effet changé de teinte après que Marie eut déposé sa cape bleue sur un arbrisseau avant de donner naissance au Christ. D’ailleurs, les anglo-saxons le nomment « Rosemary » : la rose de Marie.
Le romarin possède des vertus digestives. Ses composants parmi lesquels des flavonoïdes lui confèrent des propriétés stimulantes. En particulier pour les personnes souffrant d’insuffisance biliaire. Son action est réputée efficace contre les crampes digestives, les ballonnements, la constipation… Mais il possède également des vertus diurétiques, et calme les spasmes d’origine digestive.
A l’instar du thym, ses qualités expectorantes lui permettent de lutter contre les infections bronchiques. En infusion, il vous permettra de mieux surmonter la rudesse de l’hiver : fatigue, états grippaux et troubles ORL. Versez 2 cuillères à café de plante séchée pour une tasse d’eau bouillante. Vous pouvez en consommer 3 tasses par jour. Enfin, un bon massage aux huiles essentielles apaisera vos douleurs.
Et en cuisine ?
Le romarin est une plante aromatique multitâches. Civets, ragouts, soupes, grillades… même les confitures s’en parfumeront. Choisissez-le fraîchement cueilli, de préférence juste avant la floraison, quand il atteint sa pleine saveur. Si vous l’achetez dans le commerce, veillez qu’il soit d’un vert éclatant et que ses feuilles ne soient pas flétries.
Une idée de recette : la confiture de figues au miel et au romarin
1 kg de figues blanches, 500 g de sucre cristallisé, 250 g de miel de lavande, 15 feuilles de romarin et le jus d’un petit citron. Lavez les figues. Coupez-les en six quartiers puis mélangez avec le sucre, les brins de romarin finement ciselés et le jus de citron. Laissez macérer au frais pendant 12 heures dans un récipient couvert. Versez le tout dans une bassine à confiture, ajoutez le miel et chauffez doucement jusqu’à ébullition. Écumez et laissez cuire 10 minutes environ, jusqu’à ce que la confiture épaississe et que les figues restent enfoncées dans le sirop. Vérifiez la cuisson et mettez aussitôt en pots.
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Source : Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal et Sélection du Reader’s Digest; Plantes médicinales, Jan Volak et Jiri Stodola, Gründ – L’alimentation santé, Hachette Pratique ; www.parents.fr, consulté le 29 décembre 2010.