











Le Pr Margaret Karagas de l’Université de Dartmouth en Grande-Bretagne, a comparé le taux sanguin de sélénium de 767 patients atteints d’un cancer de la vessie, par rapport à un groupe contrôle. Chez les participants présentant les taux les plus élevés, les résultats paraissent encourageants. Une baisse de 34% du risque de cancer aurait été observée chez les femmes, et de 39% chez les fumeurs modérés.
D’autres travaux avaient déjà suggéré cet effet du sélénium, dans ces deux catégories de population. Le fait nouveau, c’est qu’il protégerait aussi les personnes porteuses d’une mutation ponctuelle du gène p53. Observé dans près de 50% des cancers humains, ce type de mutation est généralement considéré comme un facteur pronostique péjoratif. Pour expliquer le rôle protecteur du sélénium, l’auteur évoque ses vertus anti-oxydantes. « De nouvelles recherches sont toutefois indispensables afin de préciser son influence », souligne-t-il. Précisons enfin que cet oligo-élément est présent notamment dans les céréales, les choux et les huîtres…
Source : American Association for Cancer Research, 8 décembre 2008
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.