Le sexe, bon pour le coeur ?

20 janvier 2012

« Le risque absolu d’être victime d’un accident cardiovasculaire pendant un rapport sexuel est minime », rassurent les cardiologues de l’American Heart Association (AHA). C’est vrai aussi, semble-t-il, pour les malades souffrant d’affections cardiovasculaires. Pourtant, ces derniers sont souvent frileux à l’idée d’entretenir des relations intimes.

« Si votre maladie cardiovasculaire est bien stabilisée, il est plus que probable que vous puissiez sans risque, avoir des rapports sexuels », notent les cardiologues américains dans leurs dernières recommandations. Comme « certains patients auraient tendance à reporter leurs relations intimes sans raison médicale valable », les conseils de ces experts devraient rassurer :
– Il suffirait pour les malades atteints d’une maladie cardiovasculaire, de « faire évaluer leur état de santé par un cardiologue avant de reprendre une activité sexuelle » ;
– Pour « réduire le risque de complications cardiovasculaires, une réhabilitation cardiaque et physique est efficace ».

Hommes et femmes concernés

Pour faire l’amour sans mettre leur cœur en danger, « les femmes doivent choisir avec l’aide de leur médecin, la méthode contraceptive la plus adaptée », ajoutent les responsables de la AHA. Rappelons à ce propos, que chez une femme sous pilule contraceptive et qui fume un paquet depuis 15 ans, le risque de décès par maladie coronarienne est multiplié par 5 en comparaison d’une non-fumeuse. Enfin naturellement, la consultation d’un cardiologue est également essentielle chez une femme aux antécédents cardiaques connus, en cas de désir de grossesse.

Les hommes aussi doivent prendre quelques précautions spécifiques. Notamment en matière de médicaments contre la dysfonction érectile, pour l’utilisation desquels un contrôle médical est indispensable. Ils sont en général, sans danger pour les malades dont la maladie cardiovasculaire est bien contrôlée. Exception toutefois : ces médicaments ne peuvent être utilisés par les hommes suivant un traitement à base de dérivés nitrés, prescrits notamment en cas de maladie coronaire.

  • Source : American Heart Association, 19 janvier 2012

Aller à la barre d’outils