Le sommeil réparateur, une question de ressenti

05 septembre 2022

Saviez-vous qu’en moyenne, nous dormons 1 heure 30 de moins qu’il y a cinquante ans ? Si le sommeil exerce un rôle vital pour notre organisme, comment savoir d’une nuit à une autre si notre sommeil a réellement été réparateur ? Eléments de réponse.

Le sommeil constitue un puits d’énergie. C’est pourquoi un manque répété entraîne des conséquences néfastes sur notre santé : prise de poids, diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, troubles gastro-intestinaux, infections virales, dépression, mal de tête, baisse de motivation, difficultés d’apprentissage, etc.

De bonnes nuits constituent autant de clés pour un quotidien dynamique. Notre sommeil doit donc être réparateur. Comment le savoir ? Pour le Dr Patrick Lemoine, psychiatre et auteur de Docteur, j’ai mal à mon sommeil (éditions Odile Jacob), inutile de s’attarder sur des critères liés aux cycles du sommeil, sa durée, le nombre de réveils etc. Non. « Si je me réveille en forme sur le plan physique, intellectuel et de l’humeur puis que je n’ai pas de coup de pompe ou autre problème de concentration et de mémorisation, en cours de journée, je peux dire que ma nuit de sommeil a été réparatrice. »

Et le besoin de sieste ?

L’évaluation prend donc la forme d’un ressenti. Quant au besoin de sieste, « il n’est pas forcément le signe d’un mauvais sommeil la nuit précédente », poursuit-il. « Ce temps répond notamment à un besoin physiologique lié à une baisse de la température corporelle dans le créneau 12-14h. Mais attention, elle ne doit pas durer plus de 20 minutes au risque d’amputer le capital-sommeil de la nuit suivante. »

  • Source : Interview du Dr Patrick Lemoine, 17 août 2022

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Vincent Roche

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