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© fizkes/shutterstock.com
Le lien entre stress et la libido a fait l’objet de nombreux articles scientifiques. Lesquels font généralement état d’une augmentation du taux de cortisol – en réponse à un stress – susceptible de mettre en berne la libido. Le constat s’est d’ailleurs encore vérifié durant la crise sanitaire, en particulier au cours des confinements.
En effet, des auteurs français se sont penchés sur les conséquences de ces périodes, sur la sexualité. Et ce, à partir de questionnaires administrés auprès de 850 personnes. Ils ont ainsi relevé « un impact du vécu psychologique de la situation sur la sexualité : que le confinement soit vécu positivement ou négativement par les sujets, les répercussions sur la sexualité sont différentes ».
Et pour cause, les personnes qui ont rapporté ressentir une baisse de la libido ont été deux fois plus nombreuses parmi celles qui ont vécu le confinement comme une phase négative : 35,4% de baisse de libido chez elles contre 19,4% chez celles qui l’ont vécu de façon positive. Les auteurs évoquent ainsi des cas de « stress aigu » et d’anxiété qui nuisent à la libido. En effet, « l’anxiété va impacter la réponse sexuelle en diminuant la libido mais aussi en altérant la phase d’excitation », expliquent-ils. Et de conclure : « cette hypothèse permet d’expliquer également pourquoi presque la moitié des personnes (47,4 %), qui n’ont pas eu plus de rapports sexuels pendant le confinement, n’en ont pas ressenti l’envie ».
Source : Sexologies. 2020 October-December; 29(4): 173–180. - J Sex Med. 2008 Sep;5(9):2111-8..
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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