Le toucher rectal ? Ce n’est pas la mer à boire…

21 septembre 2006

Passé 50 ans, chaque homme devrait consulter chaque année son médecin généraliste ou un urologue, pour un toucher rectal de dépistage. C’est un examen clinique simple et totalement indolore. C’est surtout un geste absolument nécessaire.

Il permet en effet d’évaluer la santé de votre prostate. Le dépistage et le diagnostic du cancer prostatique, mais aussi de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), reposent essentiellement sur le toucher rectal. Le cancer de la prostate ? C’est le premier cancer qui frappe les hommes en France, avec 40 300 cas et 10 000 décès chaque année.

L’HBP n’est pas une maladie grave, mais une conséquence quasi inéluctable du vieillissement. Elle se traduit par une augmentation du volume de la prostate. Elle concerne la moitié des hommes après 50 ans et provoque dans certains cas, des complications. Des troubles urinaires ou des infections à répétition notamment. D’où l’importance du toucher rectal pour mettre éventuellement en place un traitement.

En fait, cet examen fournit de nombreuses informations au médecin. Il peut ainsi déceler certaines lésions de la paroi rectale, une inflammation de la prostate ou encore évaluer le tonus musculaire du sphincter anal, à la recherche d’une éventuelle maladie neurologique. Chaque année, des millions de femmes consultent leur gynécologue pour un toucher vaginal. Messieurs prenez exemple sur elles et préoccupez-vous un peu de votre prostate !

  • Source : AFU, septembre 2006

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