Le traitement précoce de la sclérose en plaques désormais remboursé

22 mai 2007

C’est effectif depuis le mois d’avril : l’accès au remboursement permet de prendre en charge « dès le premier événement démyélinisant (… ) le traitement des patients à haut risque de développer une sclérose en plaques ». C’est évidemment un réel progrès pour les malades.

Un progrès attendu depuis le dernier Congrès européen de la Sclérose en plaques, qui s’est tenu en Grèce l’an dernier. « Il y a seulement 5 ans » soulignait alors le Pr Jérome de Sèze (CHU de Strasbourg) «la notion même de traitement précoce (de cette maladie) était inimaginable. »

Ce changement découle directement des résultats de l’étude BENEFIT (BEtaferon in Newly Emerging Multiple SclerosisFor InitialTreatment). Celle-ci a en effet montré qu’il était possible de prolonger de pratiquement un an (363 jours exactement) le délai avant conversion en sclérose en plaques (SEP) cliniquement définie. Les patients considérés « à haut risque de développer une SEP» sont très précisément définis en fonction des résultats de l’examen clinique et neurologique, ainsi que de l’imagerie en résonnance magnétique (IRM).

C’est un progrès important, qui permet d’aller plus loin dans la protection des malades contre la progression du handicap lié à la sclérose en plaques. Il s’ajoute à tous ceux réalisés depuis une vingtaine d’années grâce à la mobilisation des associations de patients, des soignants et des chercheurs : structures de soutien et d’orientation, mise en place de réseaux d’infirmières qui assurent le relais des structures d’accueil spécialisé, simplification des procédures d’administration du médicament (auto-injecteurs).

  • Source : Schering, mai 2007

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