Le tumbling ou… l’art de la culbute

29 septembre 2011

Une piste de 25 mètres, un gymnaste qui court « à fond » avant d’enchainer 8 rebondissements où seuls les pieds et les mains entrent en contact avec le sol : C’est cela, le tumbling. Une discipline rapide, acrobatique et avant tout, spectaculaire. Elle tire d’ailleurs son nom de l’anglais « to tumble » que l’on pourrait traduire par « faire la culbute ».

Le tumbling peut être pratiqué en compétition dès 9 ans. Il n’est cependant pas indispensable de débuter la discipline très jeune. Commencer par la gymnastique artistique permet en effet d’obtenir une bonne formation de base avant de se mettre au tumbling vers 11 ans.

Des sensations fortes

La pratique du tumbling demande de la puissance, de la tonicité, de la coordination et de la technique. La précision est également de mise pour réussir les acrobaties. Sport de sensation, le tumbling est conseillé aux acrobates en herbe avides d’émotions fortes, de vitesse et de rotation dans l’espace.

Vous craignez pour votre bambin ? Rassurez-vous. Aujourd’hui, de nouveaux matériels tel le fast-track (une piste en toile de trampoline) ou la piste gonflable, permettent une pratique plus sécurisée. Le matériau, plus souple, est moins traumatisant. Il favorise ainsi l’accès à l’acrobatie, et confère une dimension ludique plus importante.

Pas sans risques…

Comme tout sport alliant vitesse et acrobaties, le tumbling n’est cependant pas dénué de risques. Ainsi est-il déconseillé aux personnes souffrant du dos. Le cumul des impulsions risque en effet d’accentuer le phénomène. Surtout si l’athlète n’est pas suffisamment préparé physiquement.

Sur son site Internet, la Fédération internationale de Gymnastique établit la liste des affections liées au tumbling. Vous y apprendrez que « les pathologies chroniques les plus fréquentes touchent principalement le tendon d’Achille. Les tendinites chroniques avec micro-ruptures y sont légion. Mais aussi les muscles postérieurs de la jambe et parfois le genou et le poignet ainsi que le rachis lombaire ».
La piste étant peu large, il peut également arriver que le gymnaste soit désaxé, marche sur le rebord et sorte de la piste. Tout cela peut entraîner des pathologies ostéo-articulaires très diverses, et notamment des entorses de la cheville…

Il arrive également qu’une réception finale mal stabilisée sur le tapis, occasionne des problèmes articulaires, principalement au niveau des membres inférieurs. Pour en savoir plus et trouver un club près de chez vous, consultez le site de la Fédération française de Gymnastique.

  • Source : Fédération française de Gymnastique ; Fédération internationale de Gymnastique, sites consultés le 28 septembre 2011

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils