![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2025/02/LGieger-shutterstock.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2025/02/couverture.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2025/02/Perfect-Wave-shutterstock_2555203259.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2025/02/salle-de-sport-Branislav-Nenin1920.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2025/02/shutterstock_2208971541.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2025/02/Josep-Suria-shutterstock.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/themes/dsante/images/ds-empty.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2018/02/reins-crystal-light-1200-shutterstock.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2012/10/femme-boire-phovoir.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2016/04/selles-gpointstudio-1200-shutterstock.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2012/10/radio_2ok.jpg)
![](https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2018/08/toilettes-FabrikaSimf-shutterstock1200.jpg)
Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Le virus de l’encéphalite japonaise traqué en Europe
L’information est rapportée par les rédacteurs d’Eurosurveillance, le bulletin d’information européen sur les maladies infectieuses. En 2010, un scientifique italien, le Dr Paolo Ravanini, chercheur au sein du laboratoire de virologie moléculaire de Novara en Italie, a identifié un fragment du virus de l’encéphalite japonaise au sein de l’ARN d’un moustique, retrouvé en Italie.
Le Dr Hervé Zeller s’est alors penché sur les observations de son confrère. Selon lui, la présence du virus de l’encéphalite japonaise est loin d’être confirmée. Certes, « la détection d’un court fragment d’ARN viral du virus de l’encéphalite japonaise pose la question de l’introduction du virus en Europe. Mais il faut être très prudent en l’absence d’autres éléments qui pourraient confirmer une telle présence » nous explique-t-il.
En effet poursuit-il, « à ma connaissance, il n’a pas eu d’autres indications de la présence de ce virus en dehors de l’Asie ». C’est pourquoi le scientifique appelle au lancement de nouvelles études complémentaires, afin de confirmer -ou d’infirmer – la présence du virus de l’encéphalite japonaise en Europe.
Un risque épidémique limité
Comme l’ajoute le Dr Zeller, si la présence du virus venait cette fois à se confirmer, une évaluation du risque de transmission de l’animal à l’homme devra être conduite, même si les risques d’épidémies sont très limités ».
Rappelons que le virus de l’encéphalite japonaise se transmet par la piqûre de moustiques appartenant aux groupes Culex tritaeniorhynchus et Culex vishnui. La plupart des infections sont asymptomatiques ou bénignes (fièvre et céphalées) mais dans un cas sur 200, la maladie peut entraîner le décès.
En Asie, 30 000 à 50 000 cas cliniques sont signalés chaque année. Un vaccin est disponible, mais il est coûteux et nécessite deux doses de rappel après la première injection.
Source : Interview du Dr Zeller - Eurosurveillance – Organisation mondiale de la Santé – le 10 août 2012
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.