Léa avait 3 ans, la piscine pas de barrières…

30 mai 2006

Une campagne choc ! Sur les ondes ou par affiches, l’Association Sauve qui veut, qui se bat pour sécuriser les piscines, a choisi de marquer les esprits. Pour inciter tous les propriétaires à équiper leur bassin de systèmes de protection.

Et notamment de barrières qui constituent “le moyen le plus sûr” pour Laurence Pérouème, présidente de l’association. Malheureusement, trop de propriétaires rechignent à en installer. Le plus souvent pour des raisons… esthétiques !

Même si le nombre de noyades mortelles en piscines a été divisé par 3 en 5 ans -passant de 32 en 2000 à 11 en 2005- “ce type d’accident reste méconnu. Il faut savoir que tout va très vite. Quelques secondes d’inattention et un enfant peut se noyer sans bruit, dans quelques centimètres d’eau“.

Depuis le 1er janvier 2006, la loi oblige tous les propriétaires de piscines privées -ils sont plus d’un million- à équiper leurs bassins. Quatre systèmes normalisés leur sont proposés : des barrières de protection, une couverture rigide, un abri ou les très discutées alarmes électroniques. Mais d’après la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP), seul un bassin privé sur deux bénéficierait d’un de ces équipements.

C’est évidemment trop peu pour Laurence Pérouème. “D’autant que certains ont été installés avant l’instauration de la loi. Ils ne répondent pas aux normes de sécurité actuelles. Beaucoup de propriétaires se sont également précipités sur les alarmes électroniques, l’équipement proposé le moins onéreux, mais aussi le moins sûr. Au final, seules 15% des piscines privées bénéficieraient d’un système de protection fiable“…

  • Source : Association Sauve qui veut, mai 2006

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