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Comme l’écrit Véronique Maciejak dans « 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive », cette dernière est « basée sur l’empathie, qui satisfait les besoins de l’enfant et exclut toute forme de violence, même verbale, lui permettant ainsi de développer de manière optimale ses capacités intellectuelles et relationnelles ».
Pour l’Association française de Pédiatrie Ambulatoire, ce modèle d’éducation – aussi appelée éducation bienveillante ou discipline positive – ne rime pas avec une « éducation laxiste où tout est permis. Il s’agit de conjuguer fermeté, bienveillance, encouragement et coopération afin d’aider l’enfant à devenir un adulte épanoui, responsable et autonome. »
Pour ces spécialistes de la petite enfance, cette pédagogie se décline sous trois formes :
Mais c’est peut-être sur ce dernier exemple que la discipline positive trouve sa limite… en tout cas pour ses détracteurs : faire culpabiliser les parents quand ils n’arrivent pas à appliquer ces préceptes et qu’ils perdent leur calme. Ou encore leur donner l’impression d’être abominables quand ils restent campés sur certaines positions.
Or comme toujours en matière de parentalité, l’essentiel est de se faire confiance et de chercher non pas à être un parent parfait mais « un parent suffisamment bon » pour reprendre l’expression du pédiatre américain Donald Winnicott. L’éducation positive est indéniablement intéressante. A chacun ensuite de faire le tri et de s’approprier les outils éducatifs qui lui correspondent le mieux.
Source : 1, 2, 3, je me mets à l’éducation positive, Véronique Maciejak, Eyrolles – AFPA
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon
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