Légionellose : deux cas en Loire-Atlantique, dont un mortel !

Il s’agissait d’un Finistérien, âgé de 50 ans.
Les deux personnes touchées ont séjourné il y a un mois dans un centre de vacances de la Poste et de France Telecom à Pornichet.

Le deuxième cas, identifié, concerne une vacancière du Calvados. Elle est guérie. Le germe en cause a été retrouvé par la Ddass de Loire-Atlantique dans le circuit d’eau chaude de l’établissement. Or aucun responsable de la Ddass ne peut-être joint depuis trois jours.

Pourtant l’affaire est grave. Seul un conseiller municipal a souhaité répondre à nos questions. Alain Mothré est également médecin et il estime que la Ddass n’est pas intervenue assez rapidement. Il rejoint de ce fait le 1Groupe de travail européen sur les légionelloses – EWGLI – sur le manque de sérieux des autorités habilités à recenser les cas et à mener les enquêtes. Le coordinateur d’EWGLI, le Dr Carl Joseph, estime que les 1 200 cas déclarés ces 5 dernières années par 31 pays ne représentent en principe que 10% de la réalité. Toujours selon EWGLI, ” des centaines d’hôtels et de résidences de vacances, ont été mises en cause dans des épisodes répétés de légionelloses “. Les faits sont là, mais le silence règne autour de Pornichet…

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  Source : NRC Handelsblad, 10 octobre 2000, Panorama du Médecin, 18 octobre 2001