Leishmanioses : la piste génétique ?

03 avril 2006

Contre la leishmaniose, cette zoonose parfois mortelle, il n’existe ni vaccin ni traitement. Endémique sur tout le pourtour méditerranéen, cette maladie livre peu à peu ses secrets. Et de nouvelles découvertes pourraient déboucher sur de prochains traitements.

L’OMS a classé la leishmaniose en catégorie 1. Elle fait donc partie des infections prioritaires, réémergentes ou incontrôlées. Avec plus de 350 millions de personnes exposées dans le monde et des formes extrêmement graves voire mortelles, ce classement n’étonne pas vraiment.

Malheureusement aujourd’hui, la seule approche thérapeutique repose sur la chimiothérapie. Un traitement coûteux, nocif et… inefficace compte tenu de l’apparition des résistances. L’espoir cependant pourrait venir d’une équipe de l’IRD. Elle a travaillé sur les protéines du gène SIR2 présent chez les vecteurs de la maladie, les phlébotomes. Les auteurs se sont aperçus que SIR2 était indispensable à la survie du parasite. Ce qui en fait naturellement “une cible thérapeutique de choix“, souligne l’IRD. A suivre…

  • Source : IRD, mars 2006

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