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Facile d’accès en termes de budget, la natation est un sport fédérateur. Il peut être pratiqué à tout âge, dès 4 ou 5 ans et jusqu’à un âge avancé. Il n’est jamais trop tard pour apprendre à nager.
La natation s’avère bénéfique dans la prévention ou la prise en charge du surpoids. Mais aussi de nombreuses pathologies : le diabète, les cancers, les maladies respiratoires, les maladies cardiovasculaires, les maladies neuro-dégénératives, les maladies ostéo-articulaires.
Par quels moyens ? La natation participe, selon la Fédération française de natation :
Les bienfaits de la natation tiennent aussi à l’environnement au sein duquel cette activité physique se déroule : le milieu aquatique permet « un état d’apesanteur partiel ou complet ». Ce « milieu non traumatisant » permet aussi aux nageurs de travailler avec la « résistance de l’eau, de s’adapter sur les plans respiratoire et cardiaque », poursuit la FFN.
Bénéfique pour la tête aussi !
Sur le plan psychologique, la natation favorise « l’apaisement et la réduction du stress », prolonge la FFN. Mais aussi le « développement de la confiance et de l’estime de soi » : vous êtes capables d’atteindre l’objectif de longueurs que vous vous étiez fixé et oui cela fait du bien au moral ! Si vous la pratiquez en club ou si vous allez nager avec des proches, la natation contribue aussi à « l’entretien du lien social ».
Autres bons points de ce sport : le renforcement cognitif, la stimulation des capacités de mémorisation. Et pour les débutants et/ou les personnes diminuées sur le plan physique, pas de panique : 20 minutes de brasse à un rythme tranquille suffisent à booster le cerveau. Comment l’expliquer ? La natation, comme de nombreux exercices d’aérobie*, profite de la plasticité cérébrale et agit sur la neurogénèse : cette production de nouveaux neurones améliore donc l’apprentissage et le ressenti, notamment chez les patients souffrant d’anxiété ou de dépression chez qui certaines connexions nerveuses sont endommagées.
La brasse, le crawl, le dos crawlé, le papillon ou encore les exercices en planche ou avec le pull boy** ont aussi le don de vous entraîner dans une forme d’état méditatif : l’enchainement des longueurs fait que les idées et les pensées vous coulent dessus, au sens propre du terme. Votre corps est en mouvement perpétuel dans la fluidité de l’eau, votre cerveau suit sans forcer : un très bon moyen de décrocher de la routine ou de la surcharge du quotidien. Autant de bonnes raisons de vous jeter à l’eau, sur des heures de faible fréquentation si possible pour maximiser les effets tranquillisants de la natation !
*marche, course lente, danse, patinage…
**pièce en mousse à placer entre les cuisses pour axer le travail sur les bras et le tronc
Source : Fédération française de natation, Centre nationale de la recherche scientifique (CNRS), sites consultés le 12 novembre 2022 - British Medical Journal Case Reports, janvier 2021
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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