Les apéros au soleil… plaisir et vigilance !

23 juillet 2015

Comme la caféine et les plats épicés, l’alcool fait souvent mauvais ménage avec le soleil. Sous l’effet de la chaleur, l’organisme supporte moins facilement le vin, la bière et les alcools forts. Quelles conséquences ? Comment se protéger ?

A l’heure du déjeuner, après une journée de plage ou une session de sport, l’heure de l’apéro est vite venue. Mais sous la chaleur, ce moment plaisir peut s’avérer dangereux. En fait l’alcool empêche l’organisme de réguler sa température à 37°C. Appelé hyperthermie ce phénomène favorise les coups de chaleur et les insolations. Il survient surtout entre 12h et 16 heures, parfois aussi plus tard dans la journée s’il fait vraiment très chaud.

Pensez à boire

L’alcool accentue les symptômes liés à la déshydratation : un assèchement de la bouche et de la peau, une intense et soudaine soif, des rougeurs sur le visage, une apathie anormale liée à la baisse du pouls. Le risque d’étourdissements, de raideurs dans la nuque ou encore d’épisodes de tachycardie (accélération brutale de la fréquence cardiaque) est aussi accru. Cet état peut se compliquer en troubles neurologiques, en malaise voire en convulsion.

Pour rafraîchir le corps, il faut impérativement boire de l’eau en quantité suffisante (1,5l à 2l chaque jour). L’eau est à la fois indispensable pour compenser les pertes liquidiennes (sudation normale ou augmentée en cas de chaleur et d’exercice physique). Les apports hydriques assurent aussi le maintien de la pression artérielle.

Autre risque, l’alcool augmente la sensibilité de la peau aux rayons UV. Selon une étude publiée en février 2014 dans le British Journal of Dermatology, des expositions répétées au soleil après avoir bu de l’alcool augmentent le risque de cancer cutané.

Une protection sans faille

Pour limiter ces risques, consommez sans excès dans des espaces ombragés. Enfin, évitez la baignade après avoir bu. L’alcool réchauffe votre organisme et le contraste avec la température fraîche de l’eau favorise le risque d’hydrocution.

  • Source : Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, site consulté le 21 juillet 2015

  • Ecrit par : Laura Bourgault : Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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