











Accueil » Santé Publique » Les associations de patients dénoncent le « saccage » de la loi HPST…
« Dès le début, le CISS a pris le courageux parti d’apporter un soutien critique au projet de loi visant à réformer l’organisation du système de santé. (…) Notamment parce qu’il comportait des dispositions en faveur de l’égalité d’accès aux soins. Il n’en reste plus rien. Nous n’avons donc plus à le soutenir », expliquent aujourd’hui ses représentants.
Le CISS fait ainsi référence à plusieurs parties du texte qui ont tout bonnement disparu. C’est le cas des actions de « testing », grâce auxquelles il devenait possible de confondre tout professionnel de santé qui refuserait ses soins à tel ou tel patient, « en raison de ses mœurs, de sa situation de famille (ou) de son handicap… ». Ou pour une raison liée au fait qu’il soit titulaire de la Couverture Maladie universelle (CMU). Au delà du « testing », le CISS évoque plus généralement « la lutte contre les déserts médicaux et bien d’autres mesures en faveur de l’égalité des soins (…) qui ont disparu du texte ».
Les représentants des associations de patients parlent d’un véritable « saccage ». Ils regrettent qu’à « l’Assemblée Nationale comme au Sénat, le débat ait été accaparé par la profession médicale dans son seul intérêt. Les médecins puissamment représentés dans les deux chambres ont pesé de tout leur poids pour que la majorité parlementaire décide de ne rien changer, en ville comme à l’hôpital ».
Les principaux griefs sont repris un à un dans une lettre ouverte au ton poli mais ferme, adressée par « les citoyens-usagers de la santé aux parlementaires, censés les représenter ». Elle est signée Christian Saout, le Président du CISS. Son titre : « L’accès aux soins pour tous, ça vous intéresse ? ».
Source : CISS, 12 mai 2009
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