Les audioprothésistes inquiets de la guerre des prix

Dans une lettre ouverte, le Syndicat des Audioprothésistes français (SAF) réagit « à l’émergence de réseaux d’audioprothésistes créés par les organismes d’assurance maladie complémentaire et à leurs procédés de positionnement de prix ».

Le SAF se demande en effet comment le réseau Santéclair peut proposer des appareillages « avec des prix inférieurs de 40% à 50% aux prix constatés sur le marché ». Autre acteur visé, le réseau des centres E. Leclerc, qui se serait fixé comme objectif une offre 30% moins chère que (celle des) autres acteurs du marché.

« Aucun acteur de la profession n’approche les 40% de marge nette avant impôts nécessaires pour supporter ces exigences », souligne le syndicat. « Aussi, deux réponses peuvent être imaginées : une réduction de la qualité de l’appareil ou une réduction de la qualité de la prestation ». Le SAF rappelle enfin que « devant certaines pratiques contestables et le défaut de contrôle des pouvoirs publics, l’Union nationale des Syndicats des Audioprothésistes français (UNSAF) a initié une démarche auprès de l’Association française de Normalisation (AFNOR) en vue d’obtenir la mise en œuvre d’un standard de certification en 2006 ». La norme devrait être finalisée en 2010.

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  Source : SAF, 8 février 2009