Les BB creams tiennent-elles leurs promesses ?
14 octobre 2014
Les BB creams sont les alliées des coquettes pressées. ©Phovoir
Venues tout droit d’Asie, les blemish balm creams sont arrivées en France en 2009. Aujourd’hui, elles sont incontournables. Toutes les marques proposent leur version de ces soins tout-en-un censés hydrater, camoufler les imperfections, illuminer le teint, protéger des UV… Trop beau pour être vrai ?
Face à l’engouement des consommatrices pour les BB creams, l’Institut national de la Consommation (INC) – 60 millions de consommateurs a procédé à des analyses sur 15 d’entre elles. Etaient évaluées l’hydratation, l’effet sur le teint et l’état de la peau après application. Un expert a par ailleurs étudié l’innocuité de chaque composé indiqué dans la liste des ingrédients à partir des données bibliographiques disponibles. Verdict : la plupart des références testées s’avèrent efficaces, à la fois comme produit de maquillage et comme crème de soin. Bémol : leurs formulations comportent beaucoup de conservateurs et des substances potentiellement allergisantes. Mieux vaut avoir l’œil sur les ingrédients et préférer les marques biologiques.
Si vous aussi avez succombé à la BB cream, pas question de vous en priver. Le matin, quand vous manquez de temps pour vous préparer, c’est le compromis soin/maquillage parfait. Par contre, si votre peau a des besoins spécifiques, ce cosmétique ne suffira pas forcément. Si vous avez la peau particulièrement sèche, il vous faudra probablement appliquer au préalable un sérum hydratant. Si vous avez la peau très grasse, une base matifiante restera indispensable… Le soir venu, après un démaquillage consciencieux, il vous faudra appliquer un soin plus ciblé.
A noter : ne vous fiez pas aux indices de protection solaire indiqués sur les BB creams. Leur efficacité en la matière n’a pas été démontrée. Aux beaux jours, l’application d’une vraie protection solaire par-dessus la BB cream reste indispensable.
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Source : 60 millions de consommateurs – octobre 2014, n°497
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon