Les bienfaits quotidiens des étirements
05 janvier 2021
Chacun sait qu’au saut du lit, s’étirer provoque un sentiment de bien-être immédiat. Une habitude à prendre tant elle est bénéfique pour le corps… et l’esprit.
Comme le simple fait de bailler, s’étirer provoque une sensation de plénitude quasi immédiate. Cela permet en effet de commencer la journée du bon pied en éloignant cette sensation d’être rouillé au réveil. L’allongement de la colonne vertébrale permet de se relaxer en redémarrant doucement la machine et relançant l’énergie mise au repos pendant la nuit.
Mais les bienfaits de l’étirement vont bien au-delà. Malheureusement, en vieillissant, nous perdons immanquablement en agilité. « Nos muscles et nos tendons se raidissent progressivement, ce qui entraîne une perte de souplesse et réduit la capacité fonctionnelle », précise l’Université d’Ottawa (Canada). Concrètement¸ cette rigidité rend les actes les plus anodins, comme le simple le fait de lever les bras au-dessus de la tête, de marcher ou de tourner la tête, de plus en plus compliqués. Cela nuit également à l’équilibre… et donc augmente le risque de chutes.
De la régularité
Commençons par la fréquence. L’idéal est de s’étirer tous les jours, et pas uniquement dans le lit au réveil. Dans tous les cas, pour des résultats durables, au moins deux à trois séances par semaine seront nécessaires. Quant à l’intensité, étirez-vous jusqu’à ce que vous sentiez un tiraillement sans bien entendu aller jusqu’à la douleur.
Il existe de nombreux exercices selon les parties du corps que vous souhaitez cibler. Par exemple, pour soulager votre dos, levez-vous, écartez légèrement les jambes. Puis relâchez doucement votre corps vers l’avant, bras tendus comme si vous vouliez atteindre le sol. Inutile de forcer. Laissez votre corps « aller » de lui-même. Maintenez la posture, de 30 à 60 secondes, en prenant de profondes inspirations (ce qui facilitera la relaxation). Puis revenez lentement en position initiale. Répétez l’exercice 3 fois.
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Source : Institut de cardiologie de l’Université d’ Ottawa, consulté le 4 janvier 2021
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet