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Comme chaque année, vous aimeriez changer bien des choses dans votre vie. Et la célébration du nouvel an est l’occasion traditionnelle pour s’engager vis-à-vis de soi-même, à mettre en œuvre ce grand changement. Ce qui peut être pour certains une véritable source d’angoisse.
Cela constitue d’ailleurs la première cause d’angoisse en matière de résolutions : « On sait qu’on n’est pas capable de les tenir puisqu’on en a fait l’expérience les années précédentes », explique Sophie Maretto, psychologue à Paris. Ce qui « met en échec notre égo. » C’est pourquoi il est essentiel de cesser de s’imposer des objectifs inatteignables, ou du moins trop ambitieux. Vous pouvez souhaiter vous remettre au sport, mais ne vous imposez pas l’idée de courir 10 km chaque jour dès la première semaine de janvier, par exemple.
Il est intéressant de « se donner le temps d’y parvenir, précise Sophie Maretto. On a perdu l’habitude de la temporalité, pourtant le temps est notre allié pour mettre en place les évolutions. » Et pour se donner de plus grandes chances encore d’y parvenir, elle recommande d’avoir de la méthode. « Couchez sur le papier votre objectif principal, en étant précis, et décortiquez-le en sous-objectifs à étaler dans le temps », conseille-t-elle. Il s’agit en quelque sorte d’avoir « un plan d’action ».
Autre élément qui rend les bonnes résolutions angoissantes : « l’idée qu’on a une obligation, qu’on ‘doit’, qu’il ‘faut’ », poursuit la psychologue. Il serait plus judicieux de se demander : pourquoi ai-je envie de prendre cette résolution, de mettre en œuvre ce changement-là ? Cela vous permettra d’investir encore davantage ces décisions qui vous sont chères.
Enfin, pensez à vous récompenser de vos réussites sur le chemin pour atteindre votre résolution, si petites soient-elles. C’est le conseil du Lehigh Center for Clinical Research (États-Unis). Félicitez-vous, appréciez le chemin accompli. Vous verrez que c’est à force de petits pas que l’on parvient à de grandes choses.
Source : interview de Sophie Maretto, psychologue à Paris - Lehigh Center for Clinical Research (États-Unis)
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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