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Accueil » Senior » Maladies liées à l'âge » Les cauchemars, premiers signes de la maladie de Parkinson ?
© fizkes/Shutterstock.com
La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative caractérisée par la destruction d’une population bien spécifique de neurones. Des neurones impliqués dans le contrôle des mouvements. La maladie devient ainsi progressivement invalidante. En France, plus de 160 000 personnes sont concernées.
Les signes sont aujourd’hui bien connus : une lenteur ou une difficulté du mouvement, une rigidité des articulations ou encore le tremblement. Mais d’autres symptômes – encore plus précoces – sont peu à peu identifiés. Et sont parfois surprenants.
Ainsi, dans une étude, publiée dans eClinicalMedicine, des chercheurs britanniques ont montré que les personnes âgées faisant fréquemment des cauchemars étaient plus susceptibles de développer la maladie de Parkinson, par rapport à ceux qui n’en faisaient jamais. En fait, on savait déjà que les patients touchés par la maladie faisaient davantage de mauvais rêves que la population générale. Mais l’utilisation des cauchemars comme indicateur de risque n’avait pas été envisagée jusque-là.
Pour son travail, l’équipe a utilisé une vaste étude américaine, comprenant les données de près de 4 000 hommes sur 12 ans. Au début de l’étude, les participants ont rempli une série de questionnaires, notamment sur la qualité de leur sommeil. Ceux signalant des mauvais rêves au moins une fois par semaine ont ensuite été suivis afin de constater s’ils étaient plus susceptibles d’être diagnostiqués de la maladie de Parkinson.
Résultat, 91 hommes ont développé la pathologie. Et selon les auteurs, « ceux qui faisaient fréquemment de mauvais rêves étaient deux fois plus susceptibles d’être touchés, comparés à ceux qui n’en faisaient jamais. » D’après eux, « les personnes âgées qui recevront un jour un diagnostic de maladie de Parkinson avaient probablement commencé à faire des cauchemars quelques années avant l’apparition des symptômes classiques. »
Si ce travail n’est qu’observationnel, les chercheurs prévoient d’utiliser l’électroencéphalographie pour examiner les raisons biologiques de tels changements dans les rêves. Et voir si ce genre de phénomènes se retrouvent dans d’autres maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer.
Source : eClinicalMedicine
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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