











Près de 9 étudiants sur 10 se disent prêts à prendre un générique, contre à peine 80% dans la population générale. Toutefois, 44% des étudiants affirment que médecins et pharmaciens ne leur ont jamais proposé de substituer un générique à leur ordonnance.
Forte de ses 930 000 affiliés, l’Union nationale des Sociétés étudiantes mutualiste régionales (USEM) a renouvelé en 2003 sa grande enquête sur la santé des étudiants, déjà menée en 1999 et 2001. Ainsi 15 000 étudiants ont-ils répondu au questionnaire qui leur était proposé.
Premier constat: filles et garçons ne se soignent pas de la même façon. Les étudiantes consomment davantage de médicaments d’automédication que leurs condisciples de sexe masculin. Pratiquement une sur deux déclare avoir pris un médicament hors prescription, contre seulement un sur trois des jeunes gens. Quant aux produits prescrits, les proportions sont de 43% pour les jeunes filles et de 33% pour les étudiants.
En fonction des filières, le recours à la prescription diffère. Ainsi les scientifiques prennent-ils moins de médicaments de prescription que les autres étudiants. Enfin, et là ce n’est pas vraiment une surprise, l’automédication est très répandue parmi les étudiants en médecine (plus de 50%)…
Source : USEM, 26 janvier 2004
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