Les faux-ongles, ce n’est pas un cadeau… pour les vrais!

12 août 2010

Vos ongles sont mous et cassants, ou bien vous les rongez… Enfin bref vous avez décidé pour avoir de plus jolies mains, de vous faire poser des faux-ongles ? Le rendu vous plaira peut-être sur le moment, mais avec le temps votre problème en fait, risque de s’aggraver.

Il existe plusieurs types de faux-ongles:
– Adhésifs, ils sont fabriqués à partir d’une matière plastique qui prend la forme de l’ongle. Il suffit de les coller dessus ;
– Obtenus à partir de gels durcissants, ils nécessitent l’utilisation d’un matériel spécifique. Le gel durcit à l’aide d’un catalyseur (rayons ultra-violets, lumière spécifique, spray) pour prendre la forme d’un bel ongle ;
– Il y a enfin les faux-ongles en résine. Ils doivent être collés sur les ongles à l’aide d’une résine très résistante.

Fragilisation et allergies

« Qu’on les choisisse en résine ou en gel, le problème reste le même : les faux-ongles abîment l’ongle naturel sous-jacent, qui s’amincit et devient cassant », prévient le Dr Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue à Paris. « Il peut y avoir des complications dues à des infections bactériennes. L’ongle ‘naturel’ devient jaune ou vert, et se décolle. Ces infections sont favorisées par la pose de faux-ongles longs, qui permettent aux microbes de s’infiltrer. Les résines pour leur part, entraînent des problèmes particuliers. Elles attaquent parfois la peau sous l’ongle, celui-ci prend une couleur très blanche et peut se décoller. Sans oublier les risques d’allergies, locales ou à distance, par exemple au niveau des paupières… » Charmant, non… ?

Limiter le problème

Si vous tenez absolument à vous « équiper », portez donc vos faux-ongles le moins longtemps possible, et choisissez un institut spécialisé. Pour une occasion particulière, faites poser des cupules pendant seulement quelques jours. Mais la meilleure solution est… de s’en passer ! Si vos ongles sont mous, évitez de les ronger. Ou alors consultez un dermatologue, il pourra détecter une carence ou une maladie de l’ongle et traiter le problème.

  • Source : Interview Dr Catherine Oliveres-Ghouti, 23 juillet 2010

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