Les insuffisants respiratoires aussi ont droit aux vacances !

Alliance originale que celle de deux associations de malades, pour permettre aux insuffisants respiratoires de partir en vacances dans d’excellentes conditions de confort et de sécurité.

Ce qui paraît « normal » à tout un chacun, relève en effet trop souvent d’un parcours du combattant pour ces malades chroniques, incapables de respirer sans assistance. L’Association nationale pour le Traitement à Domicile de l’Insuffisance Respiratoire chronique (ANTADIR) et la Fédération française des Associations et Amicales d’Insuffisants Respiratoires (FFAAIR) relèvent ensemble, ce défi.

« Avec 22 associations régionales, l’ANTADIR est l’un des principaux réseaux associatifs de distribution de soins à domicile en France », précise son président, le Pr Jean-François Muir. « Nos équipes assurent la prise en charge de l’insuffisance respiratoire chronique grave à domicile. Mais pas seulement, puisqu’elles gèrent aussi une multitude de soins : perfusion, alimentation, insulinothérapie pour les patients qui sont également diabétiques… ».

Sans oublier donc, en partenariat avec la FFAAIR, l’organisation de séjours accessibles à tous les insuffisants respiratoires. « La plupart de ces patients suit des traitements extrêmement contraignants, comme une oxygénothérapie 15 heures par jour ou plus, ou une ventilation assistée », affirme le Pr Jean-François Muir. Concrètement, les associations s’occupent de toute l’organisation. Elles mettent à disposition une assistance médicale complète et tout le matériel nécessaire au traitement. « Les infirmières et techniciens assurent la bonne continuité des soins ».

Un vrai service rendu aux malades. Ces derniers peuvent ainsi sortir de leur isolement, sans appréhension et en toute sécurité. Cette année, neuf séjours sont proposés. Pour en bénéficier, il suffit de prendre contact avec le Secrétariat des séjours vacances à la Maison du Poumon, 66 boulevard Saint-Michel – 75006 Paris, 01 56 81 10 60.

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  Source : Interview du Pr Jean-François Muir, 6 mai 2009