Les jambes lourdes, cette sensation que l’on peut gommer !

08 juillet 2009

Entre 15 et 20 millions de Français souffrent des membres inférieurs. Il s’agit le plus souvent de femmes : picotements, chevilles gonflées, crampes, sensations de lourdeur… Au quotidien, ces troubles apparemment mineurs peuvent se révéler extrêmement gênants. Ils doivent donc être pris au sérieux. D’autant plus qu’il est assez simple d’y remédier. Le point avec le Dr Agnès Battino, phlébologue à Paris.

« Mis à part les varices, il existe tout un ensemble de symptômes révélateurs d’un problème au niveau des jambes. Problème d’origine veineuse ou neurologique, lorsqu’il se manifeste par des contractions musculaires involontaires et pénibles. Cela peut aller d’une simple gêne occasionnelle à des manifestations plus lourdes, comme des sensations de gonflement ou d’infiltration. C’est gênant et surtout, souvent douloureux » explique Agnès Battino.

Les femmes sont en première ligne. « Ce sont elles qui en souffrent le plus » poursuit-elle. « Mais elles ne sont pas les seules, les hommes aussi s’en plaignent ». Contrairement à une idée très répandue, les premiers signes peuvent apparaître à tout âge. « Dès la puberté parfois », souligne notre spécialiste. Les veines sont en effet très sensibles aux hormones. Particulièrement aux œstrogènes, les hormones féminines. C’est pourquoi les premières règles peuvent fragiliser la circulation veineuse et partant, entraîner des douleurs au niveau des membres inférieurs. La grossesse comme la ménopause peuvent également être des passages difficiles, en raison des flux hormonaux importants qui les accompagnent.

Les jambes lourdes n’ont pas d’âge…

« Cela dit, c’est le plus souvent entre 30 ans et 50 ans que l’on a les jambes lourdes ». Fatigue, troubles du sommeil, douleurs, crampes, gonflements, démangeaisons… le tableau est souvent éprouvant. Négligé, il peut évoluer et se compliquer d’eczéma ou même d’ulcères.

Les facteurs de risque sont connus. « La position debout prolongée ou au contraire, le fait d’être assise en permanence, sans bouger les jambes ». Les voyages aériens sont à cet égard, de vrais pièges ! « L’arrière du genou est alors comprimé par le siège, ce qui limite la circulation. Or, durant les phases de décollage et d’atterrissage, le sang reflue vers les membres inférieurs, d’où une sensation de jambes lourdes relativement pénible ». Les habitudes vestimentaires actuelles – bottes trop serrées, talons aiguilles, vêtements moulants…- peuvent aggraver les choses.

Lorsque le trouble est installé, il est bien sûr important de ne pas rester les bras croisés. « Supporter sans rien faire, ce n’est jamais une solution » insiste Agnès Battino. « Si les troubles ont une origine veineuse les bas de contention et les veinotoniques sont efficaces ». Certes mais, porter des bas de contention ou entamer des traitements astreignants, surtout en été , ce n’est pas la fête…

Or il est possible bien souvent, d’agir en amont du problème. De favoriser une bonne dynamique veineuse en adoptant une bonne hygiène de vie. « Il est essentiel d’avoir une alimentation équilibrée en fruits et légumes, qui regorgent de vitamines bénéfiques pour la paroi veineuse. La pratique régulière d’un sport est également vivement conseillée » : exercice, marche à pied, choix de bonnes chaussures… Et surtout, plutôt que des médicaments qui se prennent 2 à 3 fois par jour, les femmes prévoyantes peuvent s’en remettre à des compléments alimentaires bien choisis. En pharmacie toujours, en choisissant ceux à prise unique dont l’efficacité repose sur des composants reconnus. Comme la vigne rouge avec Antistax® par exemple, dont l’apport quotidien et régulier améliore le confort circulatoire et soulage les sensations de jambes lourdes.

  • Source : interview du Dr Agnès Battino, phlébologue spécialiste en médecine vasculaire, 25 juin 2009

Aller à la barre d’outils