Les limites de l’automédication

11 mai 2001

Il est certainement recommandable que chacune et chacun se prenne en mains et traite ses petits problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent trop sérieux.
En revanche, nous devons connaître les limites de l’automédication et savoir recourir au professionnel si nécessaire. Or les infections urinaires figurent indiscutablement au rang des troubles qui doivent être systématiquement signalés au médecin.

Elles concernent en effet l’un des systèmes essentiels de notre organisme. Et lorsqu’elles ne sont pas prises en charge convenablement, les risques de complications graves sont élevés. Avec parfois, à la clé, des séquelles irréversibles.

A en croire la statistique, une cystite est évidemment une condition « banale ». Avec 3 millions de consultations par an, cette infection de la vessie constitue le premier motif de recours au médecin généraliste ! En revanche, tout retard ou toute erreur dans son traitement peut avoir des conséquences potentiellement graves.

La pyélonéphrite, qui se déclare lorsque l’infection « remonte » de la vessie jusque dans les reins, est une infection très sérieuse. Elle nécessite des examens supplémentaires, un traitement plus puissant et nettement plus long que la cystite. Et même après la guérison, un suivi plus rigoureux.

  • Source : Stroke, avril 2001

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