Les mains moites transmises de père en fils…

13 mars 2002

Figurez-vous qu’il existerait un lien génétique évident dans la transmission de l’hyperhydrose palmaire. Pour une équipe américaine, le caractère héréditaire de la maladie semblerait tout simplement « avéré. »
Les mains moites, c’est un problème qui affecte environ 1% de la population occidentale. Cette « hyperhydrose » se traduit sous la forme d’une abondante transpiration.

Plusieurs études ont déjà fait état du cas de familles touchées par cette pathologie. Aucune pour autant n’a jamais établi de lien génétique certain entre tous ces cas. Samuel Ahn, de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), a étudié 58 patients atteints d’hyperhydrose. Leurs parents ont également communiqué leurs propres dossiers médicaux, ce qui a permis à l’auteur de montrer que les deux tiers des participants atteints de cette maladie avaient des antécédents familiaux.

« La composante héréditaire forte de l’hyperhydrose montre qu’elle peut être provoquée par un gène dominant. Elle ne semble pas liée au sexe ni à l’origine ethnique », souligne Samuel Ahn. La prochaine étape consistera à réaliser une analyse génétique des sujets touchés par cette affection afin d’identifier les gènes impliqués.

  • Source : Journal of Vascular Surgery, 28 février 2002

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