Les notices de médicaments dématérialisées : quel intérêt pour le patient ?
20 décembre 2024
Vers une modernisation de l’information médicale. Depuis le 17 décembre, l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) teste la dématérialisation des notices de médicaments. Objectif : améliorer l'accès à l'information pour les patients ainsi que pour les professionnels de santé.
De larges feuilles pliées… et souvent impossibles à replier. Une police d’écriture très petite. Des informations incompréhensibles pour les patients et parfois même pour les professionnels de santé. Pas toujours facile de s’y retrouver avec les notices de médicaments.
L’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) l’a bien compris. C’est pourquoi elle vient de lancer une phase de tests de dématérialisation de ces « modes d’emploi ». Ce projet prévoit l’intégration de QR codes sur les boîtes de médicaments, permettant d’accéder instantanément aux notices numériques via la Base de Données Publique des Médicaments (BDPM).
L’initiative concernera 93 médicaments en ville, incluant notamment le paracétamol, les statines et certains vaccins, ainsi que 474 médicaments en milieu hospitalier.
Une mise à jour régulière
Concrètement, qu’est-ce que cela change ? Cette initiative apporte une réelle plus-value : les notices seront régulièrement mises à jour et enrichies de contenus additionnels, notamment des vidéos explicatives sur le bon usage des médicaments. Cette innovation permettra aux utilisateurs « d’avoir accès aux informations les plus récentes », souligne l’ANSM. Chose qui n’est pas possible avec la version papier.
La première étape de cette phase pilote a donc débuté ce 17 décembre. Elle doit s’étaler sur 2 ans. Une durée qui devrait permettre aux associations de patients, en lien avec les professionnels de santé et les industriels du médicament, d’évaluer l’utilisation et l’intérêt de ces nouveaux supports d’information.