











A un médicament prescrit par un médecin, votre pharmacien peut désormais en substituer un exactement semblable mais moins cher, ce quil est convenu dappeler un générique. Cette mesure avait été annoncé par Jacques Barrot en 1995. Elle vient dentrer discrètement dans les faits avec la publication dun décret au Journal Officiel de la République, le 12 juin dernier. Le médecin comme le malade peuvent sy opposer. Dans ce cas toutefois, le médecin doit lindiquer par écrit. Ce changement conforte le rôle du pharmacien. Certes il était déjà solidairement responsable de la prescription médicale, mais la chose était souvent négligée Aujourdhui, comme la définition des marges bénéficiaires a été révisée pour encourager cette substitution, il est probable que le marché des génériques va effectivement connaître un véritable développement dans notre pays. Ce sera la fin dun curieux cavalier seul, qui voyait la France négliger les génériques très bon marché. Dans le même temps, certaines entreprises se spécialisaient dans la production de médicaments qui, sous des noms de marque et sous couvert dune fausse innovation, nétaient que de pâles copies. La différence avec les génériques? Cétait bien sûr leur prix beaucoup plus élevé
Source : Journal Officiel de la République Française, 27 décembre 1998
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