Les p’tits en-cas qui font les gros enfants…

11 juin 2005

Les “snacks” chers aux neveux de l’Oncle Sam -ce que nous appelons les en-cas en bon français…- sont-ils une menace pour la santé de la population américaine ? Une équipe de l’université de Chapel Hill s’inquiète devant l’évolution des habitudes alimentaires dans le pays.

L’analyse du comportement de plus de 21 000 enfants de 2 à 18 ans confirme que les jeunes américains “snackent” davantage aujourd’hui qu’à la fin des années 70. Le volume et l’apport énergétique moyen de ces en-cas restent globalement identiques. “En revanche, comme le nombre des en-cas quotidiens a augmenté, leur part dans la ration quotidienne a suivi la même tendance. Et par rapport aux repas classiques, ils apportent plus de calories, moins de calcium et une plus forte proportion de graisses“.

La consommation de boissons sucrées, de pommes de terres, de frites ou autres produits salés est en forte augmentation. Conséquence : le pourcentage d’enfants obèses a sérieusement augmenté depuis les années 70. Tout comme la prévalence de l’excès pondéral, passée de 8% à 14% entre 1976 et 1994… et à 30% aujourd’hui.

Les en-cas ne sont pas “mauvais” par définition. Ils sont mal composés. Aux adultes de jouer leur rôle pour remplacer sucres, sel et autres corps gras par des laitages, des fruits et des légumes. Un immense défi…

  • Source : Science, 15 juillet 2005

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