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Accueil » Nutrition » Obésité / Surpoids » Les petits en-cas qui font les gros enfants
Les « snacks » chers aux neveux de lOncle Sam – ce que nous appelons les en-cas en bon français
– sinscrivent comme une véritable menace pour la santé de la population américaine !
Exagéré ? Pas tant que ça. Une équipe de luniversité de Chapel Hill, en Caroline du Nord, dit son inquiétude devant lévolution des habitudes alimentaires dans le pays.
Lanalyse du comportement de plus de 21 000 enfants de 2 à 18 ans confirme en effet que les jeunes américains « snackent » davantage aujourdhui quà la fin des années 70. Pour le Dr Barry Popkin, « le volume de ces en-cas et leur apport énergétique moyen restent globalement identiques. En revanche, comme le nombre des en-cas absorbés chaque jour a augmenté, leur part dans la ration quotidienne a suivi la même tendance. Et par rapport aux repas classiques, les en-cas sont très déséquilibrés. Ils apportent plus de calories mais moins de calcium et une plus forte proportion de graisses ».
Les Américains ont constaté une forte augmentation de la consommation de boissons sucrées, de pommes de terres, de frites ou dautres produits salés. Conséquence : le pourcentage denfants obèses a sérieusement augmenté depuis les années 70. Tout comme la prévalence de lexcès pondéral, qui est passée de 8% à 14% entre 1976 et 1994.
Ce nest pas que les en-cas soient mauvais pour la santé. Mais les auteurs soulignent quils sont mal composés. Aux adultes de jouer leur rôle pour remplacer sucres, sel et autres corps gras par des fruits et des légumes. Un immense défi
Source : Journal of Pediatrics, Avril 2001
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