Les prisons russes dans un état sanitaire déplorable

16 décembre 2003

La surpopulation a fait des prisons russes un terrain propice au développement de maladies graves. En effet, les trois-quarts des prisonniers russes souffriraient d’une pathologie lourde : VIH/SIDA, tuberculose, hépatites… Une véritable bombe à retardement !

Près de 74 000 prisonniers sont ainsi infectés par la tuberculose. Pas moins de 36 000 sont séropositifs au VIH, plus de 26 000 souffrent de syphilis et 1 500 sont atteint d’une hépatite ! Sur les 820 000 prisonniers que compte la Fédération de Russie, plus d’un sur trois souffrirait de maladies mentales. Et tous pratiquement, sont usagers d’une drogue illicite…

Une situation qui s’explique notamment par la malnutrition, le manque d’hygiène, mais surtout par l’entassement des prisonniers. Les conséquences de cet état d’abandon pourraient s’avérer extrêmement graves. Par exemple, une véritable épidémie de tuberculose multi résistante se propage dans les prisons russes. Les médicaments actuels se révèlent impuissants face à cette maladie.

La Fédération est ainsi considérée comme l’une des principales sources de tuberculose à travers l’Europe. Pas étonnant d’ailleurs que l’épidémie se propage. Près de 300 000 prisonniers sortent chaque année des maisons d’arrêt russes. Parmi ces derniers, 30 000 tuberculeux. Autant de vecteurs potentiels pour répandre la maladie dans le reste du monde.

  • Source : British Medical Journal, vol. 327

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