Les procréations médicalement assistées, plus vraiment rares

24 novembre 2006

En France, un couple sur huit recourt à la procréation médicalement assistée (PMA). Des chercheurs européens se réunissent à partir d’aujourd’hui à Toulouse, autour des questions liées à l’infertilité. Un problème grandissant dans nos sociétés.

Le premier objectif de ce Réseau européen, dénommé EMBIC pour Embryo Implantation Control, est d’identifier les causes possibles de l’infertilité. Certaines, comme la pollution environnementale sont aujourd’hui particulièrement pointées du doigt.

Le second objectif est de contribuer à l’amélioration des protocoles de PMA. Trois transferts d’embryons sur quatre se soldent en effet par des échecs. Les dernières avancées dans ce domaine, concernent l’identification d’un marqueur du liquide folliculaire qui permettrait de déterminer la capacité d’un embryon à s’implanter dans un utérus. Autrement dit, de comprendre enfin pourquoi certains transferts contrairement à d’autres, sont couronnés de succès.

Ces vingt dernières années, les recherches sur la PMA ont principalement porté sur l’étude de l’embryon. Ce n’est que très récemment que les scientifiques se sont penchés sur le rôle de l’utérus. Pour l’INSERM qui coordonne le réseau EMBIC, « la clé de l’amélioration de la PMA » se situe peut-être autour de ce « dialogue nécessaire » entre le système immunitaire de la mère et l’embryon.

  • Source : INSERM, 21 novembre 2006

Destination Santé
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