











Les personnes qui vivent ou travaillent habituellement à proximité de radars nont pas de raison de sinquiéter déventuels effets nocifs de ces appareils. Selon lO.M.S. en effet, « il nexiste pas de preuves convaincantes que des effets indésirables sur la santé, y compris le cancer, puissent survenir chez des personnes exposées ( ) à des niveaux conformes aux normes internationales. » Des rumeurs insistantes avaient circulé depuis quelques années. Elles évoquaient des troubles de la reproduction, lapparition de cataractes oculaires ou danomalies du développement des enfants. Par ailleurs, « un accroissement du nombre de cancers des testicules chez les membres des forces de police utilisant des radars à main pour contrôler la vitesse » aurait également été rapporté. Soulignant que rien ne vient supporter cette dernière affirmation, lO.M.S. rappelle au contraire que « ces appareils de très faible puissance ne sont pas jugés dangereux pour la santé, même lorsquils sont tenus à la main ». Voilà qui rassurera les représentants de lordre. En revanche, il est admis que les hyperfréquences générées par les radars sont perçues par une ouïe normale. Le son perçu comme un bourdonnement, un cliquettement, un sifflement ou un crépitement peut être générateur de stress en cas dexposition répétée ou prolongée. Il convient donc de léviter dans la mesure du possible.
Source : Eurosurveillance Vol. 3, n°7, juillet 1998, pp. 71-82.
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