











Suivant en cela la recommandation de la Commission d’enquête sur les conséquences de la canicule, les médecins du réseau Sentinelles entrent dans le dispositif d’alerte anti-canicule. Ils viennent de mettre en place un indicateur spécifique.
Publié cette semaine pour la première fois, cet “indicateur canicule” rapporte le nombre d’hospitalisations ordonnées par les médecins généralistes pour des motifs liés à une vague de chaleur. Tels qu’une déshydratation et/ou une hyperthermie par exemple.
“Les médecins généralistes sont à l’origine d’environ 10% des hospitalisations” nous explique le Pr Antoine Flahault. Comme c’est le cas pour la grippe, les gastro-entérites ou la varicelle, l’indicateur “canicule” sera publié chaque semaine. “Il nous permettra de savoir très rapidement s’il y a des conséquences sanitaires à une forte vague de chaleur“.
D’après des estimations rétrospectives, l’an passé au plus fort de la vague de chaleur on avait relevé 14 hospitalisations par semaine et pour 100 000 habitants. Contre seulement 3 à 4 les étés précédents ! “Mais plus que les chiffres bruts, ce sont surtout les variations d’une semaine à l’autre qui sont intéressantes“. Et pour cette “première”, l’indicateur indique -sans grande surprise- un “niveau très faible“.
Source : INSERM, 23 juin 2004
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.