











Nous y voilà. Une enquête impliquant plus de 1 600 patients débute aux Etats-Unis pour déterminer si certains suppléments alimentaires peuvent être utiles dans la prévention de larthrose. Pour la première fois, un essai contrôlé fondé sur des critères rigoureux dévaluation va permettre de répondre à deux questions : « est-ce que cela marche » et « quel bénéfice le patient peut-il en retirer » ?
Commercialisés aux Etats-Unis en quantités extraordinaires, les suppléments alimentaires commencent à connaître en France une diffusion appréciable. Pourtant, bien des professionnels mais aussi des utilisateurs ! sinterrogent quant au bien-fondé de leur utilisation, quand ce nest sur leur sécurité demploi En labsence de tout contrôle et de toute validation, impossible de répondre à ces deux interrogations pourtant essentielles.
Au total, 13 centres cliniques vont réunir leurs efforts pour évaluer deux substances la chondroïtine et la glucosamine préconisées dans la prévention de larthrose. Lessai va durer 24 semaines. Il se prolongera par un suivi de 18 mois qui portera sur la moitié environ des participants.
Lavenir nous dira ce quil ressortira de ce travail. Une chose est certaine : quel que soit le résultat, limage des suppléments alimentaires en sortira grandie.
Les tenants des cures thermales et de lhoméopathie se refusent toujours à ce type dévaluation car ils les estiment inapplicables à leurs pratiques. Ils devraient observer la manière dont la rigueur scientifique sapplique à ce nouveau domaine, pourtant bien singulier lui aussi…
Source : The Mayo Clinic Health Letter, février 2001
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