Les utérorelaxants, contre le risque d’accouchement prématuré

20 septembre 2011

Comme leur nom l’indique, les utérorelaxants visent à relaxer les fibres musculaires de l’utérus. Ils s’opposent aux contractions excessives et sont donc particulièrement indiqués face à un risque d’accouchement prématuré.

Les utérorelaxants agissent sur la cellule musculaire lisse de l’utérus. Certains n’agissent que sur cette dernière. Ce sont les antagonistes de l’ocytocine, hormone directement responsable des contractions utérines. D’autres auront des effets sur l’ensemble des cellules lisses, comme celles du poumon par exemple. Ce sont les Bêta-2 stimulants. Leur action n’est donc pas spécifique de l’utérus. Leur efficacité est limitée dans le temps. En moyenne, 48 heures.

Notons que les inhibiteurs calciques peuvent également être utilisés pour leur action utérorelaxante. En France cependant, aucun médicament de cette classe ne possède d’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans une indication propre à la grossesse.

  • Source : Interview du Dr Philippe Deruelle, gynécologue au CHRU de Lille, 8 juillet 2011

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