











Accueil » Santé Publique » L’espérance de vie des Français à la hausse
© Cedric E/Shutterstock.com
Quel était l’état de santé des Français avant la crise du Covid-19 ? Les résultats d’une analyse de l’Inserm* confirment qu’entre 1990 et 2019, l’espérance de vie à la naissance s’est améliorée passant de 77,2 ans à 82,9 ans. Plaçant ainsi la France à la septième position parmi les 23 pays d’Europe de l’Ouest étudiés dans ce travail.
Par ailleurs, les Français vivent en moyenne plus longtemps en bonne santé, avec une espérance de vie qui est passée de 67 à 71,5 ans, plaçant cette fois-ci la France en quatrième position.
« Nous avons observé une charge de morbidité moins importante due aux accidents vasculaires cérébraux et aux cardiopathies ischémiques en France que dans d’autres pays d’Europe occidentale », commentent les auteurs. « Ce résultat pourrait s’expliquer par une prévalence plus faible de nombreux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension, diabète) et d’un mode de vie plus sain (exercice, alimentation) en France. »
Voilà pour les bonnes nouvelles. Car en matière de « cancer », l’étude souligne que des progrès sont à faire concernant la prévention. Notamment « en poursuivant les efforts pour lutter contre le tabagisme. En effet, les cancers constituent toujours la première cause de mortalité en France, comme dans les autres pays européens. »
Enfin, pour prolonger l’espérance de vie en bonne santé, « il est important de mieux prendre en charge les troubles de santé mentale (parmi eux les troubles dépressifs et anxieux en particulier) et les troubles musculosquelettiques (les douleurs lombaires en particulier). Ces derniers représentent en effet le principal motif d’années vécues avec une incapacité. »
A noter : cette étude ayant été conduite avant la crise du Covid-19, elle devrait permettre d’analyser l’impact de la pandémie sur différents indicateurs de santé.
* En partenariat avec le CHU et l’université de Bordeaux, Santé publique France, la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam) et les collaborateurs de la Global Burden of Diseases study (GBD).
Source : Inserm
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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