Limiter l’exposition au radon, c’est possible !

25 novembre 2003

« Le nombre de personnes concernées par l’exposition au radon fait de ce gaz un problème de santé publique potentiellement conséquent ». André-Claude Lacoste, Directeur général de la Sûreté nucléaire en France, est inquiet.

Le radon, il y en a partout ! Particulièrement dans les régions au sous-sol granitique ou volcanique. Ce qui ne l’empêche pas d’appartenir à la catégorie des « gaz rares ». L’ennui est que l’OMS l’a reconnu comme l’un des agents favorisant l’apparition de cancers du poumon. Pour les raisons géophysiques que nous venons d’évoquer, il est particulièrement présent en France, dans les régions comme la Bretagne ou Massif Central, dans certaines zones des Pyrénées et des Alpes ainsi que dans les départements du Jura ou de la Haute-Vienne.

Ne cédez pas pour autant à la panique. Si vous habitez l’une de ces régions, des moyens simples sont disponibles pour lutter contre les concentrations excessives de radon. Il vous suffit de bien aérer votre habitation et si nécessaire, d’améliorer le système de ventilation. Par exemple en installant une VMC (ventilation mécanique continue). Des recommandations qui s’imposent d’autant plus qu’une étude publiée dans la dernière livraison du Bulletin de l’OMS rappelle les risques liés à ce gaz incolore et inodore.

D’après les résultats de ce travail, la relation entre l’exposition au radon dans les habitations et le risque de cancer pulmonaire est patente. Et ses auteurs -et donc l’OMS- rappellent « la nécessité de stratégies à grande échelle pour réduire l’exposition humaine au radon ».

  • Source : Bulletin de l’OMS, Vol.81, N°10, 2003, 698-776 ; Travail et Sécurité n°634

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